sont un des piliers de la reconquête industrielle de la France
La loi Énergie et Climat que l’Assemblée Nationale vient de voter vise la neutralité carbone en 2050, ce qui implique de décarboner la société comme l’économie. Parce que climat doit rimer avec énergie, économie et industrie, cet engagement climatique doit reposer sur des solutions nouvelles à des coûts compétitifs.
Avec ses groupes industriels de l’énergie, sa recherche et des formations de qualité, la France dispose déjà d’atouts considérables pour développer une ambition industrielle sur les technologies bas carbone. Mais la CFE-CGC considère qu’il faut aller plus loin en développant des filières industrielles bas carbone sur un très large spectre de métiers : économies d’énergie, énergies renouvelables, infrastructures de transport et de distribution, technologies de stockage d’énergie… Avec l’objectif de valoriser ce savoir-faire français, de se développer à l’international et de créer des emplois qualifiés et durables sur le territoire national.
La CFE-CGC salue donc la signature récente du contrat de filière « Nouveaux Systèmes Énergétiques ». Il constitue un vrai signal pour les acteurs de cette filière qui s’engagent avec l’État sur une série d’actions devant aboutir à des résultats concrets d’ici 2 ans sur le territoire national et à l’export.
La CFE-CGC soutient cette ambition énergétique en appelant les acteurs industriels et publics à investir davantage dans ce secteur porteur et en souhaitant que la nouvelle Commission Européenne soutienne le développement d’appels d’offres publics favorisant le contenu européen. C’est indispensable pour que l’Europe garantisse son autonomie stratégique face à la puissance industrielle et technologique de la Chine et des États-Unis.
Dans ce contexte, la CFE-CGC soutient avec force l’action des salariés de GE Power pour préserver l’outil industriel et les compétences dans les turbines à gaz qui sont indispensables dans le mix énergétique futur : des fluctuations conjoncturelles de marché ne doivent pas être un prétexte à des choix stratégiques destructeurs faisant perdre des compétences clés.
Pour la CFE-CGC, l’émergence des nouveaux systèmes énergétiques, à côté des atouts bas carbone historiques de la France que sont l’électricité nucléaire et l’hydroélectricité, doivent être la boussole permettant à la France d’aligner sa politique énergétique avec ses engagements climatiques et ses ambitions industrielles. C’est ainsi que le pays disposera d’un mix énergétique diversifié, équilibré, résilient, économiquement soutenable, et qui confère à la France un leadership industriel et technologique bas carbone qui soutienne l’emploi sur le territoire national.