Le 15 juin les organisations syndicales ont repris les négociations sur la santé au travail. Elles avaient démarré en février et avaient été interrompues par la crise sanitaire.

Après le consensus trouvé de longue lutte sur l’ANI de l’encadrement, la CFE-CGC n’a bien entendu plus de préalable à faire valoir avant de s’engager dans cette négociation. 

Le cadrage attendu du gouvernement était arrivé à point nommé la vieille de la réunion ce qui a permis d’éclairer le débat sur la base de ses orientations et de fixer un calendrier au regard de la date d’échéance fixée fin 2020.

De l’avis unanime, la crise sanitaire a été un révélateur dont il faut tirer les leçons.

Sept séances de travail ont déjà été programmées jusqu’à fin novembre.

Le premier sujet à l’ordre du jour est celui de la prévention primaire. Les autres thématiques pourraient être axées sur l’offre de service des services de santé au travail et la gouvernance.

Cette première réunion a été l’occasion pour la CFE-CGC de rappeler que la question de la santé au travail est un sujet sur lequel les partenaires sociaux tentent de s’accorder depuis plus de deux ans.

Après 14 séances de travail, aucune convergence de point de vue n’a pu être trouvée au Groupe Permanent d’Orientation du  Comité d’Orientation des Conditions de travail malgré une proposition commune faite à la partie patronale par les organisations syndicales. 

Charlotte Lecoq a commencé ses auditions dans la perspective d’un projet de loi annoncé pour l’automne. Le rapport IGAS spécifique aux services de santé au travail vient d’être rendu public ; Il est éclairant sur certains dysfonctionnements qui, pour certains, ont été exacerbés pendant la crise sanitaire.

Après la dramatique catastrophe de LUBRISOL, le gouvernement invite les partenaires sociaux à se saisir de façon spécifique de la question de la prévention du risque chimique. Au regard de la responsabilité du gouvernement en matière de risque sanitaire cela interpelle sur la cohérence de la démarche en la mettant en parallèle avec la suppression des CHSCT !! 

La question de la QVT reste enfin un point fort des revendications de la CFE-CGC. Elle ne saurait se réduire à de simples « retour d’expérience » voire au « développement du sport » au sens où l’entend le gouvernement.

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