Pour la CFE-CGC, le fait que le gouvernement puisse désormais cadrer la trajectoire financière ainsi que les paramètres structurants de la convention va laisser une place ténue à l’autonomie des partenaires sociaux. C’est une étatisation sur le fond, même, si la gouvernance ne change pas sur la forme.
Sur le couple accompagnement – sanction, les propositions du gouvernement soulèvent plus des questions de mises en œuvre et de régulation que de contenu.
La qualification des conseils de pôle-emploi et la régulation des décisions seront parmi les sujets dont le Conseil d’administration de pôle-emploi devra se saisir afin que le bénéfice attendu pour les allocataires soit au rendez-vous.
Les propositions du gouvernement sur l’accompagnement se basent essentiellement sur des outils et non, hélas, sur une augmentation des rencontres durant les premiers mois de perte d’emploi, à l’image de ce qui se fait dans les pays nordiques et que la CFE-CGC demandait.
La CFE-CGC ne peut que regretter que l’allocation accordée aux indépendants soit prise sur les sommes normalement allouées aux salariés.
La CFE-CGC attend le texte définitif pour que ses instances puissent se positionner vis-à-vis des changements proposés par le gouvernement.